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lundi 1 avril 2019

Mémoire ouvrière N°1

Là où commencent les impasses.

On commencera ainsi, à la lisère de la ville, dans la toute proche banlieue parisienne.
Banlieue Est !
Ivry sur Seine.
Parce que les plus beaux endroits parisiens sont en Banlieue !

Et comme le disait si bien Agnès Varda :  j’aime la beauté des choses abandonnées !

Les terrains vagues

Qu’ont jamais vu Tintin ni Milou...

La banlieue reste encore le chant du peuple !

Là bas en lisière de la ville
A cent mille bornes de Saint Cloud
Où les rues ressemblent au Nil
Où les chiens ressemblent à des loups
Y a des gamins qui jouent aux billes
Sur des trottoirs grêlés de trous
Au pied d’immeubles qui vacillent
Qu’ont jamais vu Tintin ni Milou

Là-bas en lisière de Paname
Là où commencent les impasses
Parfois y a des bagnoles qui crament
La nuit des gyrophares qui passent
Les terrains ont du vague à l’âme
Et des illusions qui s’effacent !

De mémoire, une chanson de Dikès !


La Belle Equipe !




jeudi 28 mars 2019

A force de bouffer des briques ...

... on devient réfractaire !

Des abdos durs comme la brique. 
Ou comme une bibliothèque ?!

lundi 25 mars 2019

Elle ne pense qu'à ça !






dimanche 24 mars 2019

Dans les prisons de Nantes ...

NILS L-L est un jeune peintre.
Ici, en la galerie Triphasé, il dessine en direct au fusain des nuits dans les rues de Nantes. 



J'aime cette façon de construire la rue !
Ci-dessus, après trente heures de travail. 
Dans un peu plus de soixante heures ce fusain de deux mètres sur trois sera terminé !
Il fait aussi des nu(e)s en colère ...


Et voici une petite aquarelle qu'on m'offrira un de ces quatre ... 


mercredi 20 mars 2019

Le poids du genre !

GROS MÂLE

GROSSE MALLE

Les essences essentielles

En 68 l'essence était essentielle pour partir en vacances
Aujourd'hui elle est essentielle pour aller travailler !

mardi 12 mars 2019

Le saviez-vous ?

Dieu est l'inventeur de l'interupteur
C'est le premier qui dit et fit : 
Fiat lux et facta est lux !

lundi 11 mars 2019

Gabrielle, tu brûles mon esprit, ton amour étrangle ma vie !

Christian Rossi doit avoir une cinquantaine d'années, au jour du jour du jour d'aujourd'hui. 
Et même d'aunuitd'hui ! 
Je me suis demandé ce qu'il était devenu ? 
Et ce que ses parents étaient devenus ?
Et même ce qu'étaient devenues leurs relations ?!
Après le drame dont ils ont été les protagonistes. 
Christian Rossi, lycéen, était l"amoureux de Grabrielle Russier, agrégée de lettres. 
Elle s'est suicidée en 1969, accusée de détournement de mineur. 
Les parents de Christian étaient de gauche. 
Enseignants. 
Ils ont porté plainte contre Gabrielle Russier. 
La majorité était à l'âge de vingt et un ans. 
J'ai recherché ce livre. 
Puis il a sombré corps et bien dans les inondations de juin 2016. 
Je ne crois pas que je le rachèterai.
Parce que ce n'est pas en lisant ce livre que je trouverai réponse à mes questions sur le devenir de gens que je ne connais pas. 
Je me souviens de François Simon qui joue horriblement très bien le rôle du père de Christian dans le film Mourir d'aimer de Cayatte
Mais je mélange peut-être mes souvenirs avec le petit rôle qu'il jouait dans le film La Salamandre ...
Va-t-on savoir !



lundi 25 février 2019

La Maison du Docteur Edwardes



vendredi 22 février 2019

Salon de l'agriculture

NOS BEAUX VINS
Attention, c'est vache le pinard, faut pas abuser !


mercredi 20 février 2019

Au bois d' Vincennes,


 


 


 


 


 

 Enfin une maison en dur !

mardi 19 février 2019

L'OR



jeudi 14 février 2019

Agence Nationale d'Appui à la Performance !

Tableau de bord de la performance pour une bonne gouvernance des établissements dans le secteur médico-social

La recherche de performance expose à un risque de perte en capital !


lundi 11 février 2019

RE-ECRITURE !


Ressources Humaines
Ou l'insatiable besoin de reconnaissance

Tout tient dans les mots, presque tout. Au temps de l'Esclavage, on n'asservissait pas des Hommes, on négociait des biens meubles.
Autrefois, nous parlions de Services du Personnel. Aujourd'hui ce sont les Départements des Ressources Humaines.

Si le nazisme a perdu la guerre en revanche il a gagné les esprits. La personne est éclipsée au profit de la ressource. La rationalité économique utilise le même langage que celui des nazis. Ce n'étaient pas des Hommes qui débarquaient à Dachau mais des arrivages. A l'appel, s'il manquait une ou deux pièces on les recomptait mais on ne trouvait que 215 pièces sur 217. La marchandise est l'apanage de notre temps.

L'euphémisme règne désormais en maître. La Personne, contagieuse, avec son poids de chair, de désirs, de volonté, est remplacée par la ressource, comme on dit du charbon, du pétrole, des minerais. Ressources dans des gisements d'emploi qu'il s'agit d'exploiter. On ne met plus quelqu'un au chômage, on dégraisse ... La graisse n'est pas perdue pour tout le monde.

On nous parle de techniciens de surface, de coordinateur de la petite enfance, d'auxiliaire de vie, d'agents d'ambiance, ces hyperboles font que les mots n'ont plus aucun sens. Dans les camps, le juif, à dix jours de la mort, était appelé Musulman.

Il n'y a plus de pauvres mais des sigles, SDF, RMI, RSA, AAH, etc. Hommes réduits en deux trois lettres à la portion congrue. D'ailleurs, on ne dit même plus Ressources Humaines, on dit RH. Herr Ach ! Ah la vitesse, ça ne sourit pas lerche, la vitesse.

Certes, on ne tue plus, parce que la mort finit toujours par se savoir, les morts reviennent toujours à la surface. Humainement, humanitairement, on laisse simplement à la limite de la société d'abondance les pauvres et les inutiles au Monde.

Nommer, ce serait montrer. Montrer, ce serait voir. Comme dans un jeu de cache-cache, nous sommes tous peu ou prou aveugles ou invisibles à l'autre. Et toujours avec un insatiable besoin de reconnaissance... !

Daniel T.