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lundi 1 avril 2019

Mémoire ouvrière N°1

Là où commencent les impasses.

On commencera ainsi, à la lisère de la ville, dans la toute proche banlieue parisienne.
Banlieue Est !
Ivry sur Seine.
Parce que les plus beaux endroits parisiens sont en Banlieue !

Et comme le disait si bien Agnès Varda :  j’aime la beauté des choses abandonnées !

Les terrains vagues

Qu’ont jamais vu Tintin ni Milou...

La banlieue reste encore le chant du peuple !

Là bas en lisière de la ville
A cent mille bornes de Saint Cloud
Où les rues ressemblent au Nil
Où les chiens ressemblent à des loups
Y a des gamins qui jouent aux billes
Sur des trottoirs grêlés de trous
Au pied d’immeubles qui vacillent
Qu’ont jamais vu Tintin ni Milou

Là-bas en lisière de Paname
Là où commencent les impasses
Parfois y a des bagnoles qui crament
La nuit des gyrophares qui passent
Les terrains ont du vague à l’âme
Et des illusions qui s’effacent !

De mémoire, une chanson de Dikès !


2 commentaires:

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