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mercredi 30 janvier 2019

Il neige !



Edouard-Léon Scott de Martinville, un typographe français, est à l'origine de cette première "bande-son" de dix secondes, imprimée sur une feuille de papier noircie par la fumée d'une lampe à huile, grâce à un appareil qu'il avait baptisé le phonautographe.

mardi 22 janvier 2019

Marcel

Réglement de comptes

vendredi 18 janvier 2019

Tout dans la tronche !


Il n'y a plus rien
Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon
petit!

Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques
rien à la frontière
Rien dans les mains
Rien dans les poches

Tout dans la tronche!

- Vous n'avez rien à déclarer?
- Non.
- Comment vous nommez-vous?
- Karl Marx.
- Allez, passez!

Nous partîmes... Nous étions une poignée...
Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos
projets d'imagination dans le passé

Nous partîmes... Nous étions une poignée
Bientôt ça débordera sur les trottoirs
La parlote ça n'est pas un détonateur suffisant
Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa
gueule...

Il n'y a plus rien
Si les morts se levaient?
Hein?
Nous étions combien?
Ça ira!
La tristesse, toujours la tristesse...
Ils chantaient, ils chantaient...
Dans les rues...

mercredi 9 janvier 2019

RIEN

Je m'attendais à être viré du boulot suite à un éclat verbal violent dont je n'étais pas particulièrement fier. 
Mais une sanction aurait obligé à écouter et prendre en compte les arguments de ma défense.  
Et  personne n'a envie de m'entendre !
Donc aucune sanction ...
Rien. 
L'heure du dialogue en entreprise !

dimanche 6 janvier 2019

HISTOIRE DE LA VIOLENCE

Edouard Louis a écrit ce livre suite à une agression physique grave. 
De mon coté j'ai hurlé au boulot lors d'une réunion professionnelle suites à une somme d'agressions beaucoup moins graves que celle qu'il a subi, agressions verbales en terme de vacuité des débats, de solitude au travail, voire d'humiliation qui m'ont pourri mes quinze jours de vacance, habituellement moment de repos. 
Mardi matin, si je ne suis pas viré entre temps, je vais reprendre mon travail avec un paquet bien garni de ressentiments. 
Edouard Louis a d'abord écrit En finir avec Eddy BellegueuleÉditions du Seuil2014 premier ouvrage qu'il faut d'abord lire pour passer à son dernier bouquin, très beau : Qui a tué mon père, Éditions du Seuil, 2018
La violence n'est pas aux ronds-points, et de loin,  en revanche elle est présente partout autour de moi en ce moment, sous forme de maladies, de misères, d'expressions méprisantes de la part de n'importe quel abruti imbu de son maigre pouvoir. 
Je crois que je vais devenir parano-méchant !
Là on le voit lors d'une manif, probablement Justice pour Adama... 

mercredi 19 décembre 2018

VIOLENCE

On dit d'un fleuve qu'il est violent mais nul ne taxe de violence les rives qui l'enserrent

jeudi 13 décembre 2018

Adelsteen Normann

En lisant l'Art de pêcher un requin géant à bord d'un canot pneumatique, j'ai découvert ce peintre du grand nord. (Aparté pour Blandine, c'est un livre à offrir à Agathe si elle ne l'a pas).

mardi 11 décembre 2018


dimanche 9 décembre 2018

UN PETIT TOUR CHEZ LES G.J.

Une cinquantaine de personnes, des hommes (âgés, salariés, usés, paysans, retraités ?), des femmes la quarantaine, salariées, souriantes. Et deux jeunes hommes, l'un, ivre, sortant d'un foyer pour les sans logis, l'autre, l'air égaré, sortant d'un foyer occupationnel.  Les femmes distribuent des chocolats aux automobilistes ralentis par les hommes. Le chocolat permet de discuter me dit l'une d'entre elles en me tendant une mandarine. Le vent soufflait très fort et j'ai aidé les hommes à maintenir un calicot, celui où la rébellion est un devoir. Pas de grande discussion, tout à été déjà dit mille fois; beaucoup de soutien (non forcé) de la part des automobilistes. Un trac de doléances assez mal tourné. Plusieurs braseros, du chêne et des palettes léchés par de bonnes flammes pour se réchauffer.  Des bâches au vent mauvais pour protéger boissons et nourritures offertes en soutien. Une wouature immatriculée dans le neuf-trois, conduite par une journaliste, la cinquantaine, timide et réservée. On s'interroge, est-ce La République du Centre (de droite) ou L'Eclaireur du Gâtinais (ouvert à la gauche) ? Non, c'est une correspondante de l'Humanité qui nous refile gentiment quelques exemplaires (deux ou trois) d'un numéro spécial sur les Gilets Jaunes. Après lecture, ce est très bien écrit et instructif. Il y a, dans l'air en mouvement, des bribes d'un humour paysan que je ne comprend pas bien. 
Wouli-woulà. 
Le Camion, Margueritte Duras. 
Les lettrés !
Les intellectuels !
Pour les sourds et les malentendants. 
Humour paysan où, pour ne point se méprendre, 
 Il faut entendre "race" et "bâtard" comme des termes de la reproduction animale !
Cul et couilles également !

Votre serviteur déguisé en poussin.

vendredi 7 décembre 2018

L'OPIUM DU PEUPLE

Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs !
Reprenez avec moi tous en cœur !
Pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir
(Boogie woogie, pas de boogie woogie)
Ne faites pas de boogie woogie avant de faire vos prières du soir
(Boogie woogie, pas de boogie woogie)




jeudi 6 décembre 2018

 Edouard Louis : 

”Chaque personne qui insultait un gilet jaune insultait mon père”

L'écrivain analyse le mouvement des gilets jaunes dans un texte qu'il nous a transmis.
Edouard Louis, auteur de Qui a tué mon père (Seuil) décrit "le choc" qu'il a ressenti en découvrant les images des Gilets Jaunes, et les sentiments puissants qu'elles ont suscité:
"Depuis quelques jours j'essaye d'écrire un texte sur et pour les gilets jaunes, mais je n'y arrive pas. Quelque chose dans l'extrême violence et le mépris de classe qui s'abattent sur ce mouvement me paralyse, parce que, d'une certaine façon, je me sens personnellement visé.
J'ai du mal à décrire le choc que j'ai ressenti quand j'ai vu apparaitre les premières images des gilets jaunes. Je voyais sur les photos qui accompagnaient les articles des corps qui n'apparaissent presque jamais dans l'espace public et médiatique, des corps souffrants, ravagés par le travail, par la fatigue, par la faim, par l'humiliation permanente des dominants à l’égard des dominés, par l'exclusion sociale et géographique, je voyais des corps fatigués, des mains fatiguées, des dos broyés, des regards épuisés.
La raison de mon bouleversement, c'était bien sûr ma détestation de la violence du monde social et des inégalités, mais aussi, et peut-être avant tout, parce que ces corps que je voyais sur les photos ressemblaient aux corps de mon père, de mon frère, de ma tante... Ils ressemblaient aux corps de ma famille, des habitants du village où j'ai vécu pendant mon enfance, de ces gens à la santé dévastée par la misère et la pauvreté, et qui justement répétaient toujours, tous les jours de mon enfance "nous on ne compte pour personne, personne ne parle de nous" - d’où le fait que je me sentais personnellement visé par le mépris et la violence de la bourgeoisie qui se sont immédiatement abattus sur ce mouvement. Parce que, en moi, pour moi, chaque personne qui insultait un gilet jaune insultait mon père.
Tout de suite, dès la naissance de ce mouvement, nous avons vu dans les médias des "experts" et des "politiques" diminuer, condamner, se moquer des gilets jaunes et de la révolte qu’ils incarnent. Je voyais défiler sur les réseaux sociaux les mots "barbares", "abrutis", "ploucs", "irresponsables". Les médias parlaient de la "grogne" des gilets jaunes : les classes populaires ne se révoltent pas, non, elles grognent, comme des bêtes. J'entendais parler de la "violence de ce mouvement" quand une voiture était brulée ou une vitrine cassée, une statue dégradée. Phénomène habituel de perception différentielle de la violence : une grande partie du monde politique et médiatique voudrait nous faire croire que la violence, ce n'est pas les milliers de vie détruites et réduites à la misère par la politique, mais quelques voitures brûlées. Il faut vraiment n'avoir jamais connu la misère pour pouvoir penser qu'un tag sur un monument historique est plus grave que l'impossibilité de se soigner, de vivre, de se nourrir ou de nourrir sa famille.
Les gilets jaunes parlent de faim, de précarité, de vie et de mort. Les "politiques" et une partie des journalistes répondent : "des symboles de notre République ont été dégradés". Mais de quoi parlent ces gens ? Comment osent ils ? D'où viennent ils ? Les médias parlent aussi du racisme et de l'homophobie chez les gilets jaunes. De qui se moquent-ils ? Je ne veux pas parler de mes livres, mais il est intéressant de noter que chaque fois que j'ai publié un roman, j'ai été accusé de stigmatiser la France pauvre et rurale justement parce que j’évoquais l'homophobie et le racisme présents dans le village de mon enfance. Des journalistes qui n'avaient jamais rien fait pour les classes populaires s'indignaient et se mettaient tout à coup à jouer les défenseurs des classes populaires.
Pour les dominants, les classes populaires représentent la classe-objet par excellence, pour reprendre l'expression de Pierre Bourdieu ; objet manipulable du discours : de bons pauvres authentiques un jour, des racistes et des homophobes le lendemain. Dans les deux cas, la volonté sous-jacente est la même : empêcher l'émergence d'une parole des classes populaires, sur les classes populaires. Tant pis s'il faut se contredire du jour au lendemain, pourvu qu'ils se taisent.
Bien sûr, il y a eu des propos et des gestes homophobes et racistes au sein des gilets jaunes, mais depuis quand ces médias et ces "politiques" se soucient du racisme et de l'homophobie ? Depuis quand ? Qu'est-ce qu'ils ont fait contre le racisme ? Est-ce qu'ils utilisent le pouvoir dont ils disposent pour parler d'Adama Traoré et du comité Adama ? Est-ce qu'ils parlent des violences policières qui s’abattent tous les jours sur les Noirs et les Arabes en France ? Est-ce qu'ils n'ont pas donné une tribune à Frigide Barjot et à Monseigneur je-ne-sais-plus-combien au moment du mariage pour tous, et, en faisant cela, est-ce qu'ils n'ont pas rendu l'homophobie possible et normale sur les plateaux de télé ?
Quand les classes dominantes et certains médias parlent d'homophobie et de racisme dans le mouvement des gilets jaunes, ils ne parlent ni d'homophobie ni de racisme. Ils disent : "Pauvres, taisez-vous !" Par ailleurs, le mouvement des gilets jaunes est encore un mouvement à construire, son langage n'est pas encore fixé : s'il existe de l'homophobie ou du racisme parmi les gilets jaunes, c'est notre responsabilité de transformer ce langage.
Il y a différentes manières de dire : "Je souffre" : un mouvement social, c'est précisément ce moment où s'ouvre la possibilité que ceux qui souffrent ne disent plus : "Je souffre à cause de l'immigration et de ma voisine qui touche des aides sociales", mais : "Je souffre à cause de celles et ceux qui gouvernent. Je souffre à cause du système de classe, à cause d'Emmanuel Macron et Edouard Philippe". Le mouvement social, c'est un moment de subversion du langage, un moment où les vieux langages peuvent vaciller. C'est ce qui se passe aujourd'hui : on assiste depuis quelques jours à une reformulation du vocabulaire des gilets jaunes. On entendait uniquement parler au début de l’essence, et parfois des mots déplaisants apparaîssaient, comme "les assistés". On entend désormais les mots inégalités, augmentation des salaires, injustices.
Ce mouvement doit continuer, parce qu'il incarne quelque chose de juste, d’urgent, de profondément radical, parce que des visages et des voix qui sont d'habitude astreints à l'invisibilité sont enfin visibles et audibles. Le combat ne sera pas facile : on le voit, les gilets jaunes représentent une sorte de test de Rorschach sur une grande partie de la bourgeoisie ; ils les obligent à exprimer leur mépris de classe et leur violence que d’habitude ils n’expriment que de manière détournée, ce mépris qui a détruit tellement de vies autour de moi, qui continue d’en détruire, et de plus en plus, ce mépris qui réduit au silence et qui me paralyse au point de ne pas réussir à écrire le texte que je voudrais écrire, à exprimer ce que je voudrais exprimer.
Mais nous devons gagner : nous sommes nombreuses et nombreux à se dire qu’on ne pourrait pas supporter une défaite de plus pour la gauche, et donc pour celles et ceux qui souffrent".

mardi 4 décembre 2018

SONT CHIANTS LES GOSSES !


CHER ALI,
LA FILLE FRANCOIS TE FAIT DEUX BISOUS ET TROIS CALINS
JE VEUX ME MARIER AVEC TOI
JE NE VEUX PAS LE DIRE A MES PARENTS
ILS NE SERONT PAS D'ACCORD
MOI ET ALI FRAPPERONS FAIZ ET MOMO
ILS SERONT MORTS.
QUAND ON SERA MARIES, ON MANGERA DES PIZZAS
ET UNE GLACE AU CHOCOLAT
PAPA ET MAMAN NE SONT PAS CONTENTS
ILS NE VEULENT PAS QUE JE ME MARIE AVEC ALI
ILS DISENT QUE JE SUIS UN GARCON
ET MOI JE NE SUIS PAS UN GARCON
JE SUIS UNE FILLE
ET C'EST COMME CA !
FRANCOIS

lundi 3 décembre 2018

MACRON EN VISITE EN FRANCE


vendredi 30 novembre 2018





lundi 26 novembre 2018

HUMOUR PUBLCITAIRE

Cynisme, dérision, ironie, inconvenance, brutalité ?
Ou bien connerie ?