Une cinquantaine de personnes, des hommes (âgés, salariés, usés, paysans, retraités ?), des femmes la quarantaine, salariées, souriantes. Et deux jeunes hommes, l'un, ivre, sortant d'un foyer pour les sans logis, l'autre, l'air égaré, sortant d'un foyer occupationnel. Les femmes distribuent des chocolats aux automobilistes ralentis par les hommes. Le chocolat permet de discuter me dit l'une d'entre elles en me tendant une mandarine. Le vent soufflait très fort et j'ai aidé les hommes à maintenir un calicot, celui où la rébellion est un devoir. Pas de grande discussion, tout à été déjà dit mille fois; beaucoup de soutien (non forcé) de la part des automobilistes. Un trac de doléances assez mal tourné. Plusieurs braseros, du chêne et des palettes léchés par de bonnes flammes pour se réchauffer. Des bâches au vent mauvais pour protéger boissons et nourritures offertes en soutien. Une wouature immatriculée dans le neuf-trois, conduite par une journaliste, la cinquantaine, timide et réservée. On s'interroge, est-ce La République du Centre (de droite) ou L'Eclaireur du Gâtinais (ouvert à la gauche) ? Non, c'est une correspondante de l'Humanité qui nous refile gentiment quelques exemplaires (deux ou trois) d'un numéro spécial sur les Gilets Jaunes. Après lecture, ce est très bien écrit et instructif. Il y a, dans l'air en mouvement, des bribes d'un humour paysan que je ne comprend pas bien.
Wouli-woulà.
Le Camion, Margueritte Duras.
Les lettrés !
Les intellectuels !
Pour les sourds et les malentendants.
Humour paysan où, pour ne point se méprendre,
Il faut entendre "race" et "bâtard" comme des termes de la reproduction animale !
Cul et couilles également !
Votre serviteur déguisé en poussin.
t’es sur le rond-point entre la salle de séjour et le vestibule ???
RépondreSupprimerBlowin' in the wind, c'est mieux au chaud en quadriphonie plutôt qu'au mégaphone sous la pluie ....
RépondreSupprimerMarguerite Duras ?
RépondreSupprimerExcuse-moi, je viens de comprendre....
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