Translate

vendredi 17 décembre 2021

 Les anges n’ont pas de sexe. Ils ne font que passer.


dimanche 12 décembre 2021

Chataignes !

 Bouches Rouges, Comballes, Précoces des Vans, Communes


 

mercredi 8 décembre 2021

L'art roman

Il est bien de montrer une caractéristique de certaines images, leur aspect intemporel. On dirait que le temps s’est rétracté, qu’il n’y a plus de chronologie des évènements.

Sur le chapiteau de Chauvigny, on peut ainsi voir les rois mages qui viennent à la naissance de Jésus, c’est le temps n°1. Sur le même chapiteau, Jésus n’est plus un bébé mais le christ doté d’une auréole, temps n°2. Toujours la même image, les rois mages apportent l’or, l’encens et la myrrhe. L’or c’est la royauté spirituelle, l’encens, l’élévation vers le ciel par la prière et la myrrhe sert à l’embaumement des morts. Donc dans ce temps n°3 on annonce la mort du christ. Trois temps distincts ramassés en un seul sur ce chapiteau.


 

dimanche 5 décembre 2021

VERTS

 

+

+

+

+

+

+

+

+

+

=


vendredi 3 décembre 2021

 La notion d’équilibre est très fréquente, particulièrement dans les sculptures de chapiteaux où souvent apparaissent des oiseaux, des monstres, représentés deux fois en symétrie et séparés par l’arrête du chapiteau. L’équilibre est un symbole. Deux oiseaux buvant dans un même verre enseignent qu’il sera difficile à l’homme de choisir entre l’un ou l’autre, les deux oiseaux représentant autant l’un que l’autre la légèreté de la spiritualité. Parfois les figures sont de sens contraire, elles expriment le tiraillement qu’il y a à choisir entre deux conceptions antagonistes. Parfois l’opposition est frontale, comme les deux éléphants de la Charité sur Loire. D’autrefois, dans l’expression dubitative et somme toute pas trop refermée du visage où s’esquisse un vague sourire, dans la mollesse de l’opposition, se dégage comme l’expression d’une simple réticence.

La lecture est très délicate. Mais l’équilibre à trouver, le choix à opérer, l’est tout autant.









lundi 29 novembre 2021

L'art roman

 La main symbolise l’action. Sur le chapiteau de St Pierre à Chauvigny, on peut voir que le monstre peut agir contre l’homme et que l’homme doit se préserver de la queue de la bête et de son extension agissante terminée par une main au pouvoir opératif.

A Tarnac, nous avons déjà vu les différents sens symboliques de la main : mains sur le cœur égale amour et bonté, main présentant le grand personnage égale importance de bien le regarder et main avec deux doigts joints égale les deux natures du christ, humaine et divine, et les trois autres doigts représentant la sainte trinité, le père, le fils et le saint esprit.

Nous venons de parler de l’extension de la queue d’un monstre porteuse d’une main. Souvent il faudra que l’homme se méfie, non seulement des monstres en tant que tels qui le guettent, mais encore divers prolongements qui sont tout aussi dangereux. Sur l’image du chapiteau de Saint Sévérien, on peut lire le danger sous-jacent que représente l’oiseau à tête d’homme. L’homme renait du volatile et vient d’acquérir une espèce d’apesanteur.  Mais attention  la queue de l’oiseau s’allonge dans un prolongement noueux d’où surgissent un corps et une tête de serpent prêt à donner quelques mauvais conseils. Rien n’est jamais acquit.

Les prolongements sont souvent un peu ce dont nous n’avons pas conscience, ce qu’on préfère oublier parce que cela entraînerait une trop grande remise en cause de notre propre évolution. Il faut faire preuve de vigilance et puis être apte à contrôler les mauvais conseils à parer aux risques les plus importants. 





dimanche 28 novembre 2021

Sévices compris











 

jeudi 25 novembre 2021

L'art roman

 Nous avons vu la duplicité des paroles desquelles il faut trier le bon grain de l’ivraie. Ici, il s’agit de montrer la duplicité des visages selon l’angle avec lequel on observe les modillons. On pourrait même parler de triplicité !

J’aime ces visages qui fonctionnent comme certains portraits peint par Picasso. 





samedi 20 novembre 2021

L'art roman

 Le massacre des innocents a consisté à éliminer tous les jeunes enfants pour être sûr de tuer le christ. Mais il s’en est tiré vivant. En effet, il a secrètement et discrètement été enlevé en silence par quelques bienfaiteurs pour échapper au massacre comme on peut voir sur l’image d’un chapiteau à St Benoit sur Loire. Sur un autre chapiteau, à La Charité sur Loire, l’enfant Jésus tiré d’affaire chevauche un âne avec sa mère pour fuir en Egypte.



jeudi 18 novembre 2021

L'art roman

De l'église Saint Martin de Cortrat, seul le tympan subsiste. C'est une église toute menue, mais c'est ma Chouchoute. Une fresque est conservée au musée de Montargis. Ce qui nous intéresse ici, c'est le haut-relief du portail. Rappelons que le tympan d’une église est la frontière entre l’homme à l’extérieur dans sa vie quotidienne et dieu au sein et à l’intérieur de l’église. Aux passants, le tympan indique qu’en entrant dans ce lieu, qu’en franchissant le portail, nous pénétrons dans la religion chrétienne.

Martin est un personnage emblématique. Il est devenu un symbole extrêmement populaire lorsqu’il a partagé en deux parts égales son manteau avec un pauvre transi de froid. Pourquoi n’a-t-il pas donné son manteau en entier ? Sans doute parce que le pauvre frigorifié était un enfant. Cela symbolise la protection qu’il faut accorder à celui qui vient de renaître en s’engendrant lui-même et qui reste fragile comme un nourrisson. Martin est devenu saint après avoir évangélisé la Gaule romaine.

Cette église St martin de Cortrat a été construite au Xème siècle. C'est du préroman. On imagine que le portail est mérovingien et qu'il a été sculpté vers l'an 800 et des poussières. On dit de cette image qu'elle est difficile à interpréter, que la scène est énigmatique et qu'il pourrait s'agir d'une représentation du paradis terrestre. . . Voyons ce tympan et ce qu’il peut signifier.

A droite on voit un homme heureux vivant dans un labyrinthe de feuillages volubiles, d'arbres à fruits, évoluant dans une foison de bonnes paroles qui gagnent tout l'espace. Cet homme est dans une profusion de symboles positifs. Ni monstre, ni serpent, ni vieil homme ne guettent. Ce personnage a réussi, sa conversion est achevée. Il est au paradis.

A gauche, un autre homme joyeux ou bien le même homme qu’à droite, personnage sans le souci de résister aux monstres qui ne sont pas présents tend la main vers le soleil. Il se présente joyeux d’avoir atteint la lumière. On le voit déambuler par-dessus un lion, une chèvre et à gauche une espèce de tigre. Il a maîtrisé tous ces animaux, il a dompté les fauves et apprivoisé la brebis. Il a atteint la lumière et il baigne lui aussi dans une profusion de circonvolutions de paroles positives. Il est au paradis.





Sur la voussure de ce tympan on aperçoit des étoiles, de la lumière céleste, quelques floraisons et une corde d’église. En regardant bien, on distingue un homme tranquille, une main sur la hanche l’autre en visière pour regarder les étoiles qui brillent vigoureusement dans le ciel de la nuit. Là encore, le même homme probablement connaît le bonheur et la félicité qu’il y a à être dans les cieux parmi les étoiles. La nuit éclairée, le paradis.

vendredi 12 novembre 2021

L'art roman

 Là, il ne s'agit plus d'art roman. Ce n'est pas un imagier symbolique. Ce sont des rochers sculptés à Rotheneuf par l'abbé Fouré. On y voit tout un tas de naufragés échoués sur les rochers, on y voit un monstre marin posant avec douceur sa main sur la joue d'un naufragé. Ce sont des images réalistes, d'une lecture directe et évidente ; il n'y a rien à interpréter. C'est exactement le contraire des images de l'art roman qui sont avant tout symboliques et qu'il faut décrypter et interpréter. D'un coté nous avons la réalité des dangers que vivent les travailleurs de la mer, de l'autre, dans l'art roman, nous avons un enseignement symbolisé par des images.



mardi 9 novembre 2021

La trompette, la trompe, la conque représentent l'annonciation d'une nouvelle, d'un événement particulièrement marquant, sur lequel il faut insister pour ne pas passer à côté.