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vendredi 18 novembre 2016

WOUATURES !

Je ne sais pas ce qu'il me prend de m'intéresser aux voitures !
J'ai du oublier de prendre mes médocs...
Mais force est de constater que ces wouatures avait du style.
Elles fendaient l'air, à l'époque où l'air était encore un fluide.
Elles avaient des noms mythiques : ID (idées) DS (déesses). 
D'ailleurs Roland B. ne s'y est pas trompé !
Sans doute est-ce la photo ci-dessous qui m'a inspiré : 
L'eau d'une rivière et les reflets du ciel, des nuages, 
Qui déportent les feuilles englouties de l'automne.
Fluides par excellence.
Aujourd'hui les voitures ne fendent plus rien.
L'air est un mur. 
Elles sont chargées de foncer dans le mur. 
D'écraser tout obstacle, 
De vaincre toute résistance. 
Ce sont des pitbulls, des taureaux aveuglés par le sang. 
Avec des noms improbables à chier dans son froc : La Peur.
La misère du technicolor : noir gris blanc rouge. 
Et elles se ressemblent toutes, moches comme les temps qui courent.
Notre époque. 

mercredi 16 novembre 2016

lundi 14 novembre 2016


mercredi 9 novembre 2016

Dire que trump se traduit en français par : atout.

mardi 8 novembre 2016

ELECTION PRESIDENTIELLE, AMERIQUE

Le 8 novembre 2016. Selon les résultats définitifs, "El Comandante", Ortega, l'un des chefs de la guérilla ayant mené la révolution sandiniste en 1979, a remporté 72,5% des suffrages, loin devant les 15% de Maximino Rodriguez, avocat de 55 ans du Parti libéral constitutionnaliste (PLC, droite).  
Des centaines de partisans du président sortant, qui fêtera ses 71 ans le 11 novembre, ont célébré dans les rues de la capitale Managua cette nouvelle victoire du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, gauche), particulièrement populaire parmi les classes modestes qui ont bénéficié de ses programmes sociaux.

lundi 7 novembre 2016

Le 7 novembre 2016 à 16h34

Le 7 novembre 2016 à 16 heures 34 
Les femmes salariées cessent de travailler 
Parce qu'elles travailleraient sans être payées 
Jusqu'au 31 décembre 2016 à 24 heures 00 !
Bonne année les Fées !

dimanche 6 novembre 2016

A.S.H.

Vive la Sécurité !
Vive la Sociale !
Vive la ... 
Sécurité… Sociale !
Je suis éducateur spécialisé auprès d’enfants handicapés. Je suis un bon lecteur des ASH, Actualités Sociales Hebdomadaires, périodique professionnel de l’action sociale, publication de référence. Bon lecteur car je lis presque tout, comme on lit le matin un thermomètre pour voir le temps qu’il fait. Cet hebdomadaire possède deux bosses : une côté cour, l’autre côté terrain, un pour les chefs et l’autre pour les soutiers !
Un tour d’horizon pris dans un numéro au hasard représente un bon panorama de l’action sociale en France. Ce tour d’horizon, je l’assortis parfois de mes propres commentaires…

1° Contrainte pénale : alternative à l’incarcération, de Christiane Taubira, difficile à mettre en place, mais qui offre un taux d’incarcération de 15% durant la mesure, le taux très marginal valide la mesure. Les jeunes en difficulté, s’ils avaient quelques perspectives sociales et financières, n’atterriraient pas tous en taule !

2° Priorité de la lutte contre l’habitat indigne : je pense souvent qu’il vaut mieux un habitat indigne que d’être à la rue ! D’autant que l’habitat indigne, quand un quartier se gentrifie devient par quelques tours de magie digne et fort prisé.

3° Hébergement d’urgence : on s’inquiète toujours à l’approche de l’hiver, alors qu’on sait pertinemment que les morts à la rue sont aussi nombreux, sinon plus, l’été que l’hiver !

4° Accès aux droits sociaux, simplification administrative : après avoir vu le dernier film de Ken Loach, Moi, Daniel Blake, on serait heureux que les procédures d’accès aux droits sociaux ne soient pas des procédures/barrières pour empêcher cet accès afin d’améliorer les courbes et les statistiques du chômage, notamment, mais pas seulement.

5° Aide juridictionnelle : On pourra bientôt la faire en ligne. Cela signifie que les plus démunis, au moment de leur arrestation, de leur garde à vue, dans la rue, dans leur précarité, devront posséder un ordi, un smartphone, pour faire la démarche en ligne. Et une imprimante ! Mieux vaut aller à la pêche à la ligne.

6° Encadrement des loyers : non seulement, propriétaires et agences immobilières respectent peu ou pas cet encadrement, mais encore, vu la hauteur des loyers dans les grandes villes, vu la gueule du SMIC et du RSA sans parler du Minimum Vieillesse, on préfèrerait une diminution substantielle et un blocage des loyers.

7° Politique de la ville : Hollande met 1 milliard en plus, dont 100 millions en 2017 et le reste réparti jusqu’en 2024 ! La patience est l’apanage du pauvre…

8° Chiffres du chômage : on cherche encore le moyen qu’ils collent à la réalité ! Mais il y reste tellement d’obstacles…

9° Allocation d’Adulte Handicapé, AAH : avec les aides complémentaires, l’AAH varie en fonction de l’endroit où l’on habite ! Le Nouvel-Obs devrait faire un numéro spécial consacré aux départements où il fait bon être handicapé ! Etre et Avoir, on n’a pas toujours les deux à la fois !

10° Premier titre de séjour : il fallait une visite médicale pour obtenir un premier titre de séjour : comme disait Coluche, des examens, j’en ai passés beaucoup, tous réussis !

11° Calais : l’Etat va financer provisoirement la prise en charge des mineurs isolés dans les CAOMI. « Provisoirement », le terme rassura-t-il l’Extrême-Droite-Sarkozienne ?! Quant aux CAOMI, l’acronyme sonne comme un regroupement d’indigènes sur des îles paradisiques, comme les Quilombos (qui désignent au Brésil une communauté organisée d’esclaves ou de réfugiés !) alors que ce ne sont que des Centres d’accueil et d’Orientation pour Mineurs Isolés ! Afin qu’ils bénéficient des services de l’ASE, Aide Sociale à l’Enfance. On ne parle plus de vérifier la mesure osseuse, le tour du poignet pour s’assurer qu’ils ont moins de 18 ans.

12° Prévention de la radicalisation : des tables rondes en perspectives…

13° Réforme des diplômes dans le travail social : la plupart du temps ces réformes récurrentes visent à l’abstraction des formations jusqu’à les rendre incompréhensibles afin de mieux diriger, -digérer, les établissements et services pour le bonheur des usagers !

14° Expulsions locatives forcées : un « sombre record » en 2015 alerte la Fondation Abbé-Pierre. Tout est dans le titre de cet article !

15° Nouvelle places d’urgence, refus de la procédure « Marchés Publics ». Il s’agit de rendre plus opérant la création de nouvelle places, tant pour les SDF, qualifiés de Publics Généralistes (!) que pour les demandeurs d’asile. Pas d’inquiétude, au train où vont les guerres sur la planète, les demandeurs d’asile vont bientôt devenir un Public Généraliste !

16° Aides à domicile : 8% des heures se font auprès de personnes handicapées. On en déduit qu’il y a plus de vieux bénéficiaires que d’handicapés bénéficiaires ! Cela réassure-t-il pour autant ceux de mon âge qui seront bientôt de vieux bénéficiaires si ce n’est des handicapés ?!

17° L’UNISDA prévoit de se dissoudre pour former, gna-gna-gna, etc. : c’est l’Union Nationale pour l’Insertion Sociale du Déficient Auditif. Les sourds quoi. Pas un moment l’article n’évoque le développement de la langue des sourds, la LSF. Aux Etats Unis, la langue des sourds est la troisième langue parlée après l’anglais et l’espagnol…

18° « Lever les freins au bénévolat des personnes en situation de handicap ». Pour accéder au bénévolat, encore faudrait-il que l’accès matériel à tout édifice public ou privé soit possible ! Ce qui est très loin d’être le cas. C’est le genre de propositions qui ne servent qu’à masquer le manque.

19° Loi « prostitution » : AIDES dénonce un volet social au rabais et des crédits amputés. Ou bien : comment faire « mieux » avec moins de moyens en hommes, en lieux et en financements ? C’est une Loi de Prohibition idéologique, dixit AIDES !

20° Bientraitance : la bientraitance est à l’Action Sociale ce que sont les risques psychosociaux dans le monde du travail, une manière de ne pas parler de la réalité concrète, une façon d’occulter les véritables problèmes rencontrés. Il existe de la maltraitance comme il existe un risque psychosocial, deux risques assez rares en regard des autres risques. Mais cette approche à la mode permet d’éviter le reste : la maltraitance est d’abord celle de la réduction des moyens alloués qui laisse par exemple 15 000 enfants handicapés en souffrance et sans aucune prise en charge. Dans le monde du travail, et bien avant les risques psychosociaux, ce sont les risques physiques liés aux différentes activités salariées, risques d’autant plus nombreux et handicapants qu’on est au bas de l’échelle, confronté à un travail physique dur, à des produits toxiques, etc.

21° Le SNEPAP (S=syndicat, AP=Administration Pénitentiaire) propose des évolutions sur les mesures crées par la Loi « Taubira » de 2014. Si on souhaite enrayer la récidive, partager des alternatives à la détention, il serait bien d’y mettre les moyens en hommes, en lieux et en financements.

22° Quartiers prioritaires : la précarité des ménages allocataires mise en évidence par la CNAF, Caisse Nationale d’Allocations Familiales. Un scoop ! Quand on dit « familial », ce sont à 45% des personnes isolées !

23° Allez vers, sans jugement : il s’agit d’une association qui va vers les prostitués, tant femmes qu’hommes. Basée à Toulouse, l’association Grisélidis, en hommage à Grisélidis Réal, célèbre prostituée suisse trop plus qu’humaine, vise à la Santé par un co-travail prostitués/travailleurs sociaux.

24° Handicap et sexualité : déconstruire les préjugés. Ne vous affolez pas très chèr(e)s handicapé(e)s, ce n’est pas demain soir que vous ferez des galipettes ! Nous n’en sommes qu’à la déconstruction des préjugés !

25° Aides aux jeunes en difficulté : expériences aux Etats Unis. C’est un économiste qui parle. Le système est fondé sur l’expérimentation et l’évaluation. La première question qui se pose pour ces jeunes est d’abord celle des compétences sociales, relation aux autres, expression, etc. Après on peut aborder les connaissances dures : additions, soustractions, conjugaisons, participes passés, etc. Ils ne sont pas toujours aussi cons qu’on le pense parfois, les Américains !

26° Résistance espagnole. Un film, Rester Debout de Silvia Munt. Espagnols et pris à la gorge par l’endettement-logement, ils se battent pour que leurs dettes soient annulées.

27° Des vies (presque) ordinaires. Paroles d’Aidants, Blandine Bricka, Les éditions de l’Atelier. Ceux ou plutôt celles qui aident un vieux, un adulte ou gosse handicapé, de leur propre famille, avec leurs propres moyens : usant !

28° Utopiste du réel : le film, La Sociale de Gilles Perret, bientôt en salles le 9 novembre 2016. On y parle plus d’Ambroise Croizat que de Pierre Laroque, comme fondateurs de la Sécurité Sociale. On y retrace l’histoire de la Sécu. La Sécu concerne tous les français, 65 millions ! Riches ou pauvres. C’est une véritable mutualisation des risques, contrairement aux mutuelles qui ne sont que des assurances privées et que les socialistes ont récemment imposées aux personnes salariées. Si on supprimait tout l’argent brassé par les mutuelles, notamment leurs publicités fort onéreuses pour attirer le client, leurs coûts d’organisation parfois somptuaires, leurs remboursements parcimonieux et si on donnait tout cette manne financière à la Sécu, alors chaque français serait remboursé à 100% sans débourser un centime de plus ! Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui pour tous avec les mutuelles-assurances santé. Avec des si… on vivrait mieux ! Et avec une volonté publique réellement sociale… Je n’ose dire politique !

29° Au fil des « innovations » pédagogiques. Ils ont raisons de mettre les guillemets à innovations. C’est encore un « nouveau » livre entre invention et continuité, le énième. De Bernadette Moussy. Il y a sûrement des trucs à prendre !

30° Les cahiers juridiques.  Là nous sommes dans le concret, le très concret ! Il faut connaitre et déchiffrer les lois, leurs décrets d’application, tout ce qui représente précisément quelle sera la portée réelle ou non de l’Action Sociale. Là, les prestations seront calculées selon les règles, au centime d’euro près. Ça ne rigole pas !
On y retrouve aussi toutes les grandes lois de principe, abolition de la prostitution, de la pauvreté, de la fraude, lois sur le travail (!) etc. Tout un fatras de grandes résolutions, fatras qui ne sera opérant que si des décrets d’application formulent comment faire pour appliquer ces choix : certains décrets, se font attendre très longtemps ! D’autres n’arrivent jamais. Alors la loi devient inopérante. Dans ce numéro des ASH, c’est la Loi « santé » sur des mesures relatives à la prévention et à la promotion de la santé qui est en vedette.
Le juridique, c’est chiant, mais il faut tout lire : il y a quelquefois de mauvaises surprises…

31° Les petites annonces  classées : on y recherche tout un tas de professionnels, beaucoup des Directeurs d’Etablissement, serviles si possible et sans aucune imagination. On recherche de Véritables Valets de l’Administration, qui n’existent que par l’Administration et les Conseil d’Administration des associations qui les nomment. Les C.A. associatifs sont peuplés de vieillards, anciens hauts fonctionnaires retraités, etc.  On y recherche aussi des « soutiers », dont je fais partie !  Ces derniers, dont votre serviteur, se collètent (on dit comme ça ?!) disons se tapent les usagers ! En revanche, ils n’ont pas le droit de taper sur les usagers au nom de la bientraitance, la revoilà encore celle-là ! Les usagers, ce sont tous ceux qui sont usagés, usés jusqu’à la corde et dans la merde ! Usé par le travail ou l’absence de travail, usé de naissance, etc. L’usager étant assez compliqué et parfois usant ! Moi, ce sont les gamins handicapés, mes usagers, et j’aime ça ! Je les aime. C’est une chance… pour eux !

32° La Publicité. Il ya de la réclame pour les publications, pour les colloques et tous les trucs organisés par les ASH, faut bien vivre. Mais comme c’est le seul espace un poil lucratif de l’action sociale on y rencontre aussi de la publicité pour des boites privées qui font de la formation, de la déformation, de l’évaluation, de la dévaluation, de l’expertise, de la contre-expertise, bref tout et n’importe quoi, pourvu que ça rapporte un-peu-beaucoup de fric. Le fric provenant principalement de l’Etat via les contributions fiscales des citoyens ! Dans mon domaine, le truc lucratif car à la mode, à toutes les sauces, c’est l’autisme et le spectre autistique. Le spectre autistique, fallait y penser, le trouver et l’imposer ! Fantôme de l’Opéra Sanitaire et Médico-Social, Royal Couscous Médical, Cuvée du Président !

Tout cela constitue actuellement un bon panorama de l’Action Sociale en France. Il y aurait bien d’autres questions à ajouter. Questions évoquées dans d’autres numéros des ASH. On en fait beaucoup, de l’action sociale, sûrement pas trop, souvent mal ou pas assez.
C’est pour cela qu’il faut « bien » voter !
Il faut savoir aussi qu’il existe souvent une marge, quand ce n’est pas un gouffre,  entre ce qu’on lit de la volonté publique, de ses diverses velléités d’action sociale et la réalité sonnante et trébuchante que vivent professionnels et que subissent les Usagers. Dont profitent aussi les usagers ! Usagers de nos cœurs,  Usagers au cœur du social, Usagers de Nos  cœurs de métier !
La vie sociale, c’est dur à vivre ! Mais : Vive la Sociale !
D.T.








jeudi 3 novembre 2016

Peg Leg Howell


J'ai 

J'ai utilisé after effect et shadowplay, pour enregistrer des vidéos contenant mes meilleurs essaies de gameplay ainsi que quelques moment d'observation de l'environnement.
J'ai créé des crédits et j'ai monté le tout dans after effect ( dans le but de faire une ébauche et de savoir quoi faire pour le vidéo final. )
 J'ai enregistrer, Il a surtout travailler sur les "Cuts" et le montage pour le trailer.
J'ai ajusté le tiling de mes sections de mur pour concorder avec celles a Joel, ainsi que pour concoder avec mes multiples sections de murs.
J'ai ajouté un plane avec une texture de mosaique transparente comme sur le concept pour placer dans certaines fenêtres.
J'ai paufiné le level art de la première pièce à gauche, en placant les arches, les grilles et les bannières pour mieu suivre le concept et Nicola a placé le mesh de mezzanine. 
J'ai placé une fenêtre moins émissive par opposé à la fenetre qui reçoi directement le rayon
J'ai modélisé, texturé et placé une bannière déroulante a de multiples endroits. ( je l'ai divisé aussi en 2 sections, donc parfois je n'utilise que la première section et parfois j'utilise seulement la 2ieme, et des fois les 2 )
J'ai brisé le long couloir droit dans la pièce arrière, par des extrusions epic sur les côtés

J'ai placé plusieurs éléments pour le level art.

J'ai trouvé ça sur un site. 
J'aime bien ce que je ne comprends pas !

Solsirépifpan

Solsirépifpan est le premier homme-orchestre de Paris.
Dans les années 10-20 de ... 1800 !

Malgré notre misère,
Et navré de douleur,
Nous bravons, pour vous plaire,
La honte du malheur.
Ayez de l'indulgence,
Sensibles amateurs,
Avec peu de dépense
Soyez nos bienfaiteurs.


mercredi 2 novembre 2016

Les chemins noirs.

Mauvais rêve, du 1er au 2 novembre 2016
Les chemins noirs.
Je suis jeune et « hébergé » plus ou moins volontairement, - interné ?, dans un alpage du Massif Central. Je dors dans les bas fonds d’une grange désaffectée, vide du foin, les animaux en fuite ou bien morts depuis moche lurette, moi, allongé sur de la paille défraîchie.
La bâtisse est spacieuse, elle comporte plusieurs corps de ferme, des dépendances, dont certaines très confortables. Un château-ferme du début du siècle dernier.
Je dois y rejoindre une personne. Une personne jeune avec qui j’aimerais faire l’amour. Mais j’en suis empêché par des forces obscures et invisibles. J’essaie pourtant.
J’arrive jusqu’à la chambre de la personne convoitée, personne amie et désirante. Sa chambre est sombre, poussiéreuse, encombrée de biens meubles, lits, fauteuils, tables, tableaux, le tout  envahi par les toiles d’araignées invisibles.
La personne en question me demande de faire le silence et m’enjoint de la suivre dans sa fuite ; la fuite, dans la nuit de pleine lune, étant le seul moyen d’être ensemble.
Elle traverse l’Ardèche, la rivière, par un pont. De mon coté,  je tente de couper en suivant la rive gauche de l’Ardèche. Elle atteint le col de l’Escrinet. Je suis loin derrière. Je dois refaire le chemin inverse pour la rejoindre. Je ne parviens pas à la rattraper. Je la vois sauter au loin entre les ronces et les genêts.
La plus part des personnes avec qui j’ai vécu, étant plus jeune, étaient schizophrènes. Ce n’était pas un choix conscient, plutôt un choix par défaut : les gens normaux n’ont pas d’histoire ! Mais avec l’âge, je ne cesse de m’interroger : qu’est-ce qu’une personne normale ? Existe-t-elle ?  Une personne normale ne serait-elle pas toujours soumise à son grain de folie ?
La personne que je voulais rejoindre dans ce rêve, mauvais rêve, ce sont les seuls dont on se souvienne, me rappelle cette autre personne, qui disparaissait plusieurs mois et m’écrivait des lettres de chez sa tante à Montfavet.
En tapant sur internet, je constate qu’elle était à l’hôpital psychiatrique de Montfavet, qui dispose d’une unité pour malades difficiles, une UMD, dont le recrutement est national. La personne en question habitait du coté de Dreux, à Bazoches. C’est dingue la mémoire que j’ai, c’était il y a plus de quarante-cinq ans ! A l’époque, fou et passablement drogué, allongé au milieu de la chaussée, je l’avais rencontrée dans cette ville, Dreux, où j’étais pensionnaire. Je lui avais plu, et comme elle m’acceptait tel quel, ça allait !
Quinze ans plus tard, à Vanves, dans un garni « de rêve », plus que dégarni, je lève les yeux vers une fenêtre où vient d’arriver un nouveau locataire. Qu’y vois-je, la même personne. Le hasard, purement le hasard, ou ce n’est autre que le parcours des déclassés ?! Là encore, comme la personne voyait des yeux qui la surveillaient au fond des trous dans les murs laissés par d’anciens clous, je me vis contraint, à sa demande, de la conduire en urgence à l’unité psychiatrique la plus proche, celle du Métro Corentin-Celton, Corentin-Celton, syndicaliste et résistant fusillé par les nazis en quarante-trois. Elle y resta de long moins, zombie comblé de médicaments.
Des personnes comme ça, j’en ai rencontré beaucoup, beaucoup à l’échelle d’un homme, c’est à dire quelques unes ! Des personnes, gravement malades, trépanées, bipolaires, maniaco-dépressives, mal dans leur corps, voulant changer de sexe, etc.
Depuis, je suis avec quelqu’un qui sait équilibrer sa folie ; je respire ! Mais je fais encore de mauvais rêves, qui n’ont pas la violence des cauchemars, mais des rêves d’impuissance et de malheur. Des rêves de chemins noirs…
En ce moment je lis, « Sur les Chemins Noirs » de Sylvain Tesson. Il vient de perdre sa mère, qu’il aimait, et de faire une grave chute, imbibé d’alcool. Il cesse de boire et marche sur les chemins noirs, ceux qui balisent ce que les énarques appellent les régions démunies de l’hyper-ruralité ! Le livre n’a pas l’ambition de ses prétentions, mais il est petit et se lit avec intérêt. L’auteur est sobre pour aujourd’hui, comme tout alcoolique, par vingt-quatre heures à la fois !  J’y relève deux trucs : de mémoire, il y en a qui rêvent d’entrer dans l’Histoire, moi j’entre en géographie ! Et en le citant : « Le passé m’oblige, le présent me guérit, je me fous de l’avenir ! ». L’écriture de ce présent petit texte correspond à cette citation, l’écriture me guérit ! Le publier ne sert qu’à me relire ! Ou à le partager…

Papillon !


mardi 1 novembre 2016

Pierre Bonnard

... de temps à autre, je "fais" un Pierre Bonnard, en plus petit  !  


World Wide Web, W.W.W., alias la Toile d'Araignée Mondiale


Allo, Win ?

Allo ? Win, the winner ?!
 I am Toto, the looser !