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lundi 4 novembre 2019

Le racisme est un problème de Blancs



«Quand des Blancs feuillettent un magazine, surfent sur Internet ou zappent à la télévision, il ne leur semble jamais étrange de voir des gens qui leur ressemblent en position d'autorité. Les affirmations positives de la blanchité sont tellement répandues que le Blanc moyen ne les remarque même pas. Être blanc, c'est être humain ; être blanc, c'est universel. Je ne le sais que trop, car je ne suis pas blanche.» Après l'élection de Barack Obama, certains ont proclamé l'avènement d'une société post-raciale. Avec une liberté de ton décapante, Reni Eddo-Lodge montre ici combien nous en sommes loin. Elle analyse les méfaits d'un racisme structurel persistant d'autant plus sournois qu'il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l'injure personnelle. Il imprègne le récit historique, l'imaginaire collectif, les institutions et les entreprises. Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d'identité raciale? Pourquoi la simple idée d'un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu'en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n'est pas une question de valeur morale, mais d'exercice du pouvoir. Entretenir la légende d'une égalité universelle n'aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l'étendue du privilège blanc.


22 commentaires:

  1. Nous sommes souvent des oies blanches !

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  2. Dès qu'on évoque un tel sujet, c'est inc'oyable les conneries qu'on peut sortir !
    C'est comme si on riait jaune !

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  3. Je dois manquer totalement d'humour mais nos commentaires à la con ne me font pas rire du tout ...
    S'ils ne sont révélateurs d'une réalité bien installée comme le note Reni Eddo-Lodge ...

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  4. Quand je parlais d'oies blanches, je pensais aux cons racistes. Quand j'évoquais ceux qui voient rouge, j'évoquais ceux qui prônent un rassemblement national autour de leurs idées. Ce n'était pas de l'humour, finalement.

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  5. C'est à dire qu'en ce moment, les commentaires trop lapidaires qui n'ont pas un sujet un verbe un complément pour former une phrase, je ne les comprends pas ; leur coté spartiate m'échappe ...

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  6. est-ce à dire que cette race de théorie provocatrice ne supporte qu’elle-même ?

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  7. Cette question, je ne la comprends pas parce qu'elle se répond déjà à elle-même avant d'avoir été posée !
    Mais woula ce que je peux écrire, spontanément et à-la-va-vite :
    Il n'y a pas de race.
    Il y a du racisme.
    Des ségrégations existent entre dominants dominés.
    Différences bêtement basées sur la couleur de la peau.
    Ces sélections sont souvent binaire, blanc/noirs.
    Blanc, c'est la pureté, noir c'est le diable, grosso modo, en occident.
    L'occident et ses représentations dominent le Monde, en ce moment.
    Ils nous faut tous déconstruire cette représentation quelques soient nos couleurs de peaux.
    La déconstruction ne sera pas la même pour un blanc que pour un noir.
    En plus, il n'y a ni noirs ni blancs mais que des nuances de peau toutes aussi belles ou vérolées les unes que les autres !
    Ce n'est pas évident tout ça.
    Il ne s'agit pas de se rouler dans la culpabilité ou la victimisation mais de déconstruire des relations de pouvoirs pour une meilleure justice, un peu moins de priviligège et un peu plus d'égalité des chances dans la vie.
    Par exemple, je suis rose de peau, un peu âgé et j'ai le privilège de ne jamais me faire arrêter dans la rue. Privilège qui me permet de voler allègrement dans les magasins sans me faire gauler! Parce qu'ils imaginent encore qu'un voleur, c'est un noir ou autre, un jeune et bien fourbe ! C'est bien une construction aberrante d'un point de vue rationnel, contrôler la démarque.
    La ségrégation se fait également selon le sexe, la sexualité, le handicap, tout ce qu'on veut ...
    Alors que finalement seul devrait compter le mérite personnel en fonction de ses facultés …
    Tout ça grosso modo et Allāh louche !

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    1. perso, j’ai du mal avec toutes ces considérations en quête de couvert, ça me donne l’impression d’une tempête dans un verre ... de blanc.

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  8. heu ... "en quête de couvert" qu'entends-tu par là ?! Je ne comprends pas.
    Quand aux brèves de comptoirs, dans certains bistrots, situés certes à plus de cent bornes de Paname, au-delà de la banlieue, tu verrais les conneries qu'on entends tenus par des peaux rouges-cramoisis autour des blancs limés !

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    1. gîte, abri, refuge, havre, asile ...

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    2. Mais pourquoi "en quête de refuge, ou d'abri etc." ?!
      Tu veux dire comme s'il fallait être dans une case pour se protéger des autres ?

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    3. ce genre de vaisseau-fantôme, de serpent-de-mer, erratique, qui peut passer du blanc au noir et inversement, va devoir un jour faire le plein, radouber, reprendre des forces, retrouver une allure autre que celle d’une baudruche ballotée ...

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  9. J'espère mais ça ne se fera pas par la grâce du saint esprit.
    y a des coins, bcp, avec 45% de front national et qui ne sont pas près de diminuer, ni d'augmenter non plus ...
    Et puis la peur de l'autre, ça nous concerne tous, moi le premier !

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    1. voilà un bon début pour choper un air nouveau : arrêtons d’avoir peur sans savoir de quoi, bordel !

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  10. Oui et ça tient à notre intelligence et notre volonté.

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    1. la peur ne peut pas être un positionnement politique cohérent, pas plus que l’attente de commentaires "à la hauteur" ...

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  11. Oui la peur c'est lr front national. Par contre la reconnaissance d'une ségrégation larvée aide à rétablir des règles d'égalité.
    Sauf pour l'égalité des sexes, là faut pas déconner, y en a qui ont une plus grosse ou une plus longue que d'autres !

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  12. Je suis comme toi Chroum, le racisme ne me fait pas rire. Du tout.

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