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lundi 1 juillet 2019

La femme en vert

J'écris peu sur les livres que je lis au lit, parce que j'en lis beaucoup et parce que je n'ai pas le temps d'en parler. Si j'en parlais, je n’aurais plus de temps pour lire ! Là, il s'agit de Arnaldur Indridason - La Femme En Vert. Je lis peu de polards mais tout de même un peu ! Arnaldur c'est le premier popo que je lis au lit de lui. Un popo trouvé sur le trottoir. On ramasse les pampignons qu'on trouve !
L'énigme n'est pas d'emblée a priori terrible. En passant, énigme est un mot que j'ai découvert dans Spirou, un mot que je ne comprenais pas, une véritable énigme en soi ce mot ! Ce polard accumule les thèmes sociaux : orphelinat, violences faites aux femmes, handicap, famille monoparentale, toxicomanie, responsabilité paternelle, etc, et je dois en oublier ... Un véritable casse-gueule ! Le truc impossible à mettre en forme. Sans compter, l'amour et la haine. C'est un truc qui pourrait être imbuvable, un truc glauque au possible pour travailleur social ! Un truc édifiant pour bons chrétiens en mal de larmes dans les chaumières. Un histoire impossible à ficeler en écriture.
Et bien, pas du tout. C'est très bien agencé, passionnant, et chaque moment d'écriture incite à réfléchir. Un polard qui se réfléchit, en plus ! C'est comme si tu mettais un demi comprimé d'extasy dans un verre de pinard ! Et ce qui pourrait être sordide se retourne comme un hymne à la vie. Drôle d'écrivain que ce Arnaldur !

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Soutenu-soutenu, léger léger