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mardi 2 décembre 2014

L'extermination douce et la simplification administrative

On embauche avec le pacte pour l'emploi. Un million de travailleurs! A condition de pouvoir en tant qu'emploueur leur taper dessus ad nutum ! C'est la raison pour laquelle déjà dans certaines branches les travailleurs portent un casque ! Les patrons sont des Pères UBU ! On pourrait supprimer aussi les salaires, ça ferait moins de paprasserie... 
Leur sigle est d'un modernisme digne des années trente quand il n'y avait pas la Sécu !
Le medef et sur ce point Hollande est d'accord avec eux, donc l'organisation patronale veut la suppression de la  médecine du travail. Dans le cadre de la simplification administrative ! Que ce soit désormais à un généraliste de faire les visites d'embauche (payées par la sécu plutôt que par le patron). 
Pour l'aptitude ou l'inaptitude à un poste, pour le reclassement et les aménagements de poste : suppression. La décision appartient au patron. Il  parait que ça insécurise trop le développement des entreprises !
Déjà une bonne partie des médecins du travail ne fout rien ou presque parce qu'elle dépend servilement de l'employeur (avec pourtant une clause légale d'autonomie encore faut-il avoir le courage de la prendre pour l'exercer cette autonomie).
Déjà la classe ouvrière n'existe plus depuis quelques lustres, c'est plus la mode !
Déjà les 6% d'handicapés dans les entreprises ont ne les voit pas des masses, ce sont des planqué(e)s !
Déjà un CDI, ça insécurise l'entreprise.
Maintenant les patrons vont mettre au rebut toutes les personnes qu'ils ont exploitées, cassés, pressurisées et qu'ils estiment, j'allais dire inaptes, mais qui prendrait cette décision, disons plutôt moins productives moins performantes. Au rebut ! Physiquement sans espoir ni d'être soignées, ni de retravailler sur un poste adapté. Ni retravailler tout court. Et bien entendu, le coût des soins liés à l'usure au travail qui jusqu'à présent incombait aux employeurs,  premiers responsables des conditions de travail, sera à la charge des salariés  avec leur petite mutuelle s'il en ont une et leur sécu. 
Peu ou plus de soins, plus de travail, des handicaps, de l'exclusion et enfin : la mort lente, invisible !

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