De l’Injustice comme une régalade de fin d’année, en
veux-tu ?
En voilà !
Métro à Paris. -stop- Le 31 décembre 2014. -stop- Affiche publicitaire, 3 mètres sur 4. -stop- Appel à dons, signé : Médecins du Monde. -stop- Une très jeune fille noire tient en ses bras un bébé
famélique noir. -stop- La photo est barrée par un extrait de chanson. -stop- C'est un texte détourné de Gainsbourg " le gars qu'on croise mais
qu'on n'regarde pas" -stop- En dessous de tout ce fatras : Nous soignons tout, même
l’injustice ! -stop-
On vit une époque plus formidable que ne l’imaginait Reiser…
Nous soignons tout, même
l’injustice !
D'abord je me dis salauds d’héritiers, vendre du Gainsbourg à l’encan,
comme ça. C’est comme le coup de Coluche et les restaus, kif-kif ! On rentre du pognon avec ça mon vieux.
Ensuite je prends ma plume à bille et j'écris en
pensant : l’injustice n’a
absolument pas besoin d’être soignée, elle se porte très très bien comme ça et dans le Monde entier ! Ceux
qu’il faudrait soigner, ce sont d’abord les victimes de cette Injustice Programmée & Généralisée. Mais que deviendrait une organisation
caritative (qui choisit ses bons pauvres, les noirs sur cette question ils sont au top du top !) et « humanitaire » (human-y-taire = ferme-là), que
deviendrait une telle association s’il n’y avait plus d’injustice ? Ainsi je comprends
mieux ce lapsus humanitaire, et publicitaire, Nous soignons tout, même
l’injustice ! : il faut que l’injustice
perdure, bichonnons là ! Signé Furax et Mort aux cons ! Putain-puceau, la colère est salutaire !
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