Je suis un peu perdu. Je n’arrive que
difficilement à faire la part des choses. Un moment le médicament que je prends
produit son effet et quelques jours plus tard, j’ai l’impression qu’il n’a plus
aucune efficacité. On a beau me dire que les choses procèdent par palier, je ne
parviens pas à croire cela.
Je ne parviens pas à distinguer les
différentes situations.
J’ai un mal de chien à vivre le quotidien,
à donner un peu de lest à mes inquiétudes. A lâcher prise…
Mes inquiétudes sont de plusieurs ordres.
La peur de ne pouvoir reprendre le travail auprès des enfants handis
dont je m’occupe ; donc la peur de perdre ce salaire. Deux mois d’arrêt de
travail… La peur de ne plus avoir de maison sur la tête. La peur de perdre tout
ce qui faisait le « sel » de la vie. La peur de l’abandon !
Le pire de tout, depuis quelques temps, j’ai
intégré dans ma tête l’idée de mourir. Et je ne veux pas mourir de mes mains. J’allais
écrire de mes mains propres : mais c’est sale de se donner la mort,
c’est débile. J’ai envie de vivre, de bien vivre avec ceux que j’aime.
Je tourne en boucle, c’est aussi ça la
dépression, on s’étale, on s’étale et on essaie de se ramasser !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Soutenu-soutenu, léger léger